samedi 18 avril 2015

+18/04 - NETANYAHU RESPONSABLE DU 11 SEPT AVEC L'AIDE DE L'ALLEMAGNE ET DE LA FRANCE. Suite.
COMMENT ISRAËL A CACHÉ L’EXISTENCE 
DU RÉACTEUR NUCLÉAIRE DE DIMONA AUX ETATS-UNIS. 


Suite du message d'hier.

Ha’aretz
Publié par Jim W. Dean, Managing Editor le 15 avril 2015.

"Avner Cohen et Bill Burr publient une nouvelle mine d’anciens documents sur le nucléaire israélien depuis l’Université George Washington." ...Amir Oren

Photo : Sous-marin de classe Dauphin en construction. Sur le côté gauche, on peut voir deux tubes de lancement plus grands réservés aux missiles de croisière à tête nucléaire.
… provenant du site CNI website,  … et initialement de Haaretz

Lancer des missiles de croisière à partir d’un petit sous-marin est un véritable exploit technologique.

[Note de l’Editeur: Dites donc … il semble que nous ayons une autre analyse de “pourquoi maintenant” sur les bras. Nous nous trouvons avec une nouvelle livraison de sous-marin Dauphin avec des capacités de lancement de missiles de croisière à tête nucléaire, accueillie par un grand bâillement d’ennui de la part des grands médias.

Et puis nous avons les suites de notre découverte du financement initial par l’Allemagne du programme nucléaire israélien, en violation de nombreux accords internationaux.

Et puis «pouf» … venant de nulle part, nous arrive cette information de fond sur Dimona, par des auteurs israéliens bien connus.

Que diable se passe-t-il ici ? Amir Oren* établit d’emblée le lien avec l’accord sur les S-300 russes (livraison de missiles anti-aériens russes à l’Iran, NdT.). On ne peut pas inventer un truc pareil.
* Amir Oren est un correspondant principal et chroniqueur de Haaretz et un membre du comité de rédaction du journal. Il écrit à propos de la défense et les affaires militaires, le gouvernement et les relations internationales.

C’est un bon retour en arrière sur le chemin poursuivi par Israël. Nous ne découvrons aucune confirmation de l’article d’hier sur l’atome germano-israélien dans les grands médias. D’ici deux jours, nous allons conclure à un abandon de poste organisé, si cela continue. Il pourrait être temps d’activer les lignes téléphoniques vers l’ambassade d’Allemagne et notre Département d’Etat, pour faire partager nos préoccupations.

[Mise à jour: Nous avons découvert que "The Telegraph" semble avoir été le premier média important  à reprendre notre histoire à propos de l’Allemagne. 

"The Asia Times" en a une très bonne traduction anglaise, mais elle est sur un blog qui dissimule l’identité de ses propriétaires et de sa direction.]

L’histoire sur l’Allemagne est un fil sur lequel nous allons continuer à tirer. Nous avons déjà plus de matière, mais nous ne voulons pas aller trop vite et commencer à publier. D’ici une semaine, nous en saurons beaucoup plus … Jim W. Dean ]

Dimona

-  Première publication  …  le 15 avril 2015 :

Amir Oren, Ha’aretz – Un des tournants historiques les plus fascinants dans la saga du développement nucléaire au Moyen-Orient relie Israël à l’Iran.
Le projet actuel des Iraniens d’acheter des missiles air-sol russes S-300 pour protéger leurs installations nucléaires d’une attaque israélienne ou américaine nous renvoie à l’achat similaire par Israël de missiles antiaériens Hawk américains pour défendre son réacteur nucléaire de Dimona.

La réalisation de ce souhait était le véritable but d’un accord que le gouvernement du Premier Ministre David Ben Gourion cherchait à conclure au cours de la fin des années 1950 et du début des années 1960 avec les administrations Eisenhower et Kennedy.
Au-delà de l’explication officielle – la nécessité de défendre les bases aériennes israéliennes, les centres urbains et les casernes contre des bombardements aériens égyptiens – il y avait un autre aspect invisible de cet accord qui concernait Dimona.

Les missiles Hawk étaient également destinés à défendre le réacteur nucléaire qui s’y trouvait, et durant la Guerre des Six Jours, ils ont servi à abattre un avion israélien piloté par le capitaineYoram Harpaz, qui était entré dans l’espace aérien entourant le réacteur après avoir été touché au-dessus de la Jordanie lors d’un raid de bombardement.

Un livre que chacun devrait lire, si vous arrivez à le trouver.
De nombreux détails entourant l’histoire nucléaire d’Israël ont déjà été révélés lors de recherches et par le biais du déclassement d’informations secrètes [d’abord par les livres de Stephen Green], y compris des informations publiées par le gouvernement des Etats-Unis – mais il y avait davantage à découvrir.

Les chercheurs en histoire du nucléaire Avner Cohen et Bill Burr publient une nouvelle mine d’anciens documents cette semaine sur le site web de l’Université George Washington à Washington, qui ouvrent de nouvelles perspectives sur le sujet.
Pour contacter :
Avner Cohen - 202-489-6282 (mobile) ou 831-647-6437 (office)
William Burr - 202/994-7000 ou nsarchiv@gwu.edu
Autres sujets :

Deux d’entre elles provoquent particulièrement un froncement de sourcils : le rôle joué par Richard Kerry (le père de l’actuel Secrétaire d’Etat américain John Kerry) et l’histoire qui a donné naissance à la fable que le réacteur de Dimona n’était «qu’une» usine textile.

Dissimuler le programme à son «allié» américain.
Avner Cohen – qui est professeur au "Middlebury Institute of International Studies" de Monterey – et William Burr ont documenté l’effort principal de la part d’Israël pour forger des liens sur le nucléaire 

  • avec la France – un fournisseur d’équipements et de savoir-faire 
  • et avec la Norvège, qui avait donné son accord 
  • (de même que La Grande-Bretagne, qui voulait se débarrasser de ses surstocks originaires de Norvège) pour vendre l’eau lourde essentielle pour faire fonctionner le réacteur.
Et puis il y avait le but secondaire – dissimuler le tout aux Américains jusqu’à ce que le réacteur de Dimona soit un fait établi. Pendant près de quatre longues années, entre 1957 et 1960, les efforts visant à dissimuler le projet furent couronnés de succès, soit en raison des mesures qu’avaient prises Israël et la France pour protéger l’information, soit en raison des erreurs dans la collecte, l’analyse du renseignement et la coordination entre les représentants des différents services et les politiciens de Washington.
Le résultat cumulatif de tout ceci était que les Américains avaient certes des soupçons qu’ils cherchaient à concrétiser, mais qu’ils n’en étaient pas certains. Comme elle l’avait été durant la campagnemilitaire du Sinaï et de Suez de 1956, l’administration Eisenhower fut surprise par la profondeur de la coopération israélo-française.
Et comme précédemment, fin 1960, à peu près au moment de l’élection présidentielle américaine, il y eut une autre surprise – bien qu’Eisenhower ait été à la fin de son deuxième et dernier mandat et donc ne pouvait se représenter, il a dû passer le témoin à son successeur, John Kennedy. (L’élection présidentielle avait été très serrée, et c’était RichardNixon, le vice-président d’Eisenhower, qui était censé l’emporter, NdT.).

Le Secrétaire d’Etat John Kerry, qui est actuellement plongé jusqu’au cou dans les négociations sur le programme nucléaire iranien, pourrait retrouver dans les archives du Département d’Etat – ou par Cohen et Burr – des dépêches concernant le programme nucléaire israélien que son père avaient envoyées de la capitale norvégienne.
Kerry père, qui occupait la fonction de secrétaire à l’ambassade américaine en Norvège, faisait un rapport à l’été 1959 sur les conversations entre représentants Américains et Norvégiens de leurs commissions à l’énergie atomique respectives, et de ses tentatives ultérieures d’en savoir plus sur la vente d’eau lourde à Israël.
Le secret, ont expliqué les Norvégiens, était destiné à éviter d’attirer l’attention des dirigeants qui mettaient en place le boycott arabe d’Israël, sur les sociétés impliquées dans la transaction de l’eau lourde.
Deux autres raisons mentionnées étaient la participation norvégienne à la force d’interposition des Nations Unies au Sinaï (et sur d’autres lignes de cessez-le-feu arabo-israéliennes) et des contrats avec l’Egypte concernant la vente d’équipement nucléaire pour la recherche et les soins médicaux.
La ligne officielle israélienne continue à maintenir à ce jour, 45 ans après la divulgation de leurs efforts pour construire l’installation de Dimona, que son but déclaré était de «faire partie d’un effort national pour développer le Néguev, effectuer d’importantes recherches, études et expériences en vue d’étendre les connaissances fondamentales et de favoriser le développement économique».

Noyau de bombe à hydrogène
Dimona …photo Vanunu
Du moment où il a été pris sur le fait, l’Etat d’Israël a admis le but nucléaire – tout en soulignant que le petit réacteur Sorek de Dimona était destiné à un usage pacifique.
On peut penser qu’il ne s’agissait pas seulement d’une démonstration d’innocence. Le commandement aérien stratégique des Etats-Unis (SAC) ne cessait de prétendre durant la Guerre Froide que son but était la paix, et que le fait de s’armer de missiles et de bombardiers nucléaires était un acte de dissuasion.
Et quand on évoque l’usine textile pour dissimuler le projet de Dimona, les chercheurs des Archives de la Sécurité Nationale en ont retrouvé l’origine dans une ballade en hélicoptère que l’ambassadeur américain de 35 ans Ogden Reed avait effectuée au-dessus du nord du Néguev durant l’été de 1960. Reed demanda à Addy Cohen (aucun lien avec Avner Cohen) du Ministère des Finances israélien une explication des énormes excavations effectuées dans la région.
Cohen, qui était un collègue très proche des Ministres des Finances Levy Eshkol et Pinhas Sapir, avait travaillé à l’ambassade d’Israël à Washington (où il avait rencontré et épousé la secrétaire de l’homme d’Etat israélien Abba Eban). Cohen était parfaitement au courant des pressions économiques qu’Eisenhower exerçait sur Ben Gourion en 1956 et des difficultés que rencontrait le Ministère des Finances pour financer le réacteur nucléaire.
Cohen était également préoccupé (et à juste titre, si l’on en croit les documents internes de l’administration Eisenhower) par une perte de l’aide américaine à Israël et de la perspective que les contributions des Juifs américains pourraient perdre leur statut de déductibilité fiscale.

Dimona en vue aérienne
Il préféra donc fournir une demi-vérité qu’un mensonge complet. Il savait qu’un architecte de Jérusalem, Rudolf Trostler, planifiait des installations industrielles dans des villes en développement dans le Néguev, y compris «Dimona Fibers» près du commencement de l’autoroute Dimona-Eilat. «C’est une usine textile», répondit Cohen à l’ambassadeur, en improvisant. 
Et pendant qu’Israël se consumait dans le scandale politique de «l’affaire Lavon» [un coup monté] qui menaçait de scinder le parti Mapaï au pouvoir (le prédécesseur du parti travailliste actuel), l’ambassadeur d’Israël à Washington, Avraham Harman, tentait de vendre une version «apaisante» du projet de Dimona à l’administration Kennedy.
Cela n’avait rien d’une «simple histoire», Harman essayait de convaincre l’Assistant du Secrétaire d’Etat Lewis Jones en février 1961, près de deux mois après que le projet ait été découvert. Il faut beaucoup de temps et il n’y a pas de plutonium, dit Harman à Jones, essayant de le persuader qu’aucun réacteur ne fonctionnerait avant au moins deux ans. Les Israéliens, dit Harman, ne comprenaient pas pourquoi on portait constamment tant d’intérêt à Dimona aux Etats-Unis ou ailleurs.
En plus du compte rendu de la conversation, les documents officiels comportent un résumé de la position de l’état-major interarmes américain après que le pouvoir du Shah d’Iran ait été sapé. L’Iran était un maillon faible dans la défense occidentale, affirmait-on au nouveau Secrétaire à la Défense Robert McNamara, et le régime du Shah posait problème.
Toute alternative au Shah semblait pire du point de vue des intérêts américains, mais il fallait se montrer prêt à ôter tout soutien au Shah s’il était sur le point d’être renversé. C’est essentiellement ce que fit l’administration Carter à la fin des années 1970, face à la révolution menée par l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny


L’auteur : Jim W. Dean, Managing Editor
Jim W. Dean est le directeur de la publication de Veterans Today, portant plusieurs casquettes allant de la gestion quotidienne au développement, en passant par la rédaction et la publication d’articles. Il a aussi un calendrier rempli d’interviews TV et radio et de réunions avec les autres éditeurs de VT, et animera une émission sur notre nouvelle plateforme Radio et TV de VT. Il espère également mettre au goût du jour et transmettre l’essentiel de ses enregistrements de 200 émissions de Heritage TV, réalisées au cours de ses années passées à la TV publique d’Atlanta.

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Ils en parlent :
Le portail juif francophone :

Par « The Palestine Chrinical » :

New information revealed on Israel's nuclear reactor in Dimona

How Israel's Dimona nuclear reactor was concealed from the U.S.
Documents revealed this week shed new light on the story of Israel's nuclear program, and the role of John Kerry's father in the saga.
++17/04 - NETANYAHU RESPONSABLE DU 11 SEPT AVEC L'AIDE DE L'ALLEMAGNE ET DE LA FRANCE. 
L’ALLEMAGNE A PERMIS À ISRAËL
D’ACQUÉRIR DES ARMES NUCLÉAIRES. 
PRIS SUR LE FAIT. 

Photo: pa / dpa / Israel Defense Forces
Publié par Veterans Today le 14 avril 2015
Pendant des décennies, Bonn a payé à l’état Juif en grand secret des centaines de millions pour qu’il puisse développer l’arme nucléaire.

Ci-contre : Un sous-marin israélien de classe Dauphin construit en Allemagne. Ce sous-marin est capable de lancer des armes nucléaires, le gouvernement fédéral l’a exporté en Israël en violation des règles formelles afin qu’il soit équipé ultérieurement d’armes nucléaires. 
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Vanunu – 18 années de détention solitaire. 
Mordechai Vanunu, un homme courageux :

Mordechai Vanunu Nous lui devons beaucoup.
[Note de l’éditeur: Ceci est une Allemagne différente de celle qui nous est présentée par l’histoire, une Allemagne qui a armé Israël, puissance nucléaire et qui a joué un "ami" contre l’autre, en coulisse. L’Allemagne qui a armé Israël est une Allemagne qui avait l’intention de mettre le monde en pièce, une nation en colère et amère. S’agit-il là du DVD (Deutscher Verteidigungsdient (voir plus bas), le service secret “secret” de l’Allemagne) que décrit Shrimpton, une continuation du “Reich millénaire ?”

Israel, Vanunu and the Bomb (2007 BBC full 1 hour documentary)

L’Allemagne a “prêté” des milliards à Israël spécifiquement pour le développement d’armes nucléaires. Elle n’a facturé que peu ou pas d’intérêts et, même aujourd’hui, l’Allemagne continue à approvisionner Israël en sous-marins pouvant être équipés de missiles de croisière. (C’est un de ces sous-marins qui a été utilisé pour frapper le Pentagone le 11 septembre 2001, NdT.) Maintenant, des sources au sein de la communauté NNP (de non-prolifération nucléaire) nous informent que le véritable accord entre Israël et l’Allemagne consistait à doter, non seulement Israël, mais également l’Allemagne d’armes nucléaires. Le taux d’intérêt des prêts, la fourniture de sous-marins, ne résultaient pas d’une tendresse particulière de l’Allemagne, mais servaient essentiellement à dissimuler la constitution de stocks d’armes nucléaires, pour achever le travail qu’Hitler avait commencé.
Dans l’analyse classique du renseignement, la question «pourquoi maintenant» est en tête de liste quand un secret important du passé est révélé.
Il n’y a rien dans l’histoire ci-dessous qui nous fournisse un indice, donc nous en sommes réduits à revenir sur ce qui s’est passé au cours de la ou des deux dernières semaines.
Nous avons vu Israël continuer à menacer l’Iran d’une frappe si Israël le juge nécessaire. Ceci bien sûr, n’est destiné qu’à éviter aux Nations Unies de dépenser de l’argent en heures supplémentaires nécessaires pour essayer d’obtenir l’autorisation d’une frappe préventive de la part du Conseil de Sécurité.
Israël continue également à essayer de torpiller les négociations sur le nucléaire iranien par tous les moyens, même au risque d’exposer ses marionnettes du Congrès comme jamais auparavant, étant donné l’importance des enjeux. 
Nous avons également un autre sous-marin Dauphin subventionné qui a été livré à Israël, et qu’il est possible d’armer de missiles de croisière à tête nucléaire, UNE AUTRE violation de l’accord de non-prolifération dont l’Allemagne est signataire, et un signataire malhonnête.
Donc j’ai le sentiment dans ce cas qu’il y a des gens en Allemagne qui veulent révéler la participation de l’Allemagne à l’armement nucléaire d’Israël afin de faire de l’arsenal nucléaire israélien un enjeu de la discussion publique … enfin. 

«Vous prenez vos désirs pour des réalités, M. Dean, dites-vous ?» 
Pas vraiment. Cela aurait été un «désir» hier, mais avec ces renseignements, cela devient une possibilité. Donc nous allons maintenant secouer le cocotier et voir quels fruits en tombent, ce qui veut dire ne pas simplement chercher des preuves à l’appui de ce scénario, mais pour d’autres …Jim W. Dean*]
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… par le Colonel Hans Rühle pour Die Welt

L’existence d’un programme nucléaire israélien n’est plus un secret depuis longtemps. Ce n’est pas une nouveauté, mais Israël continue à entretenir internationalement le mythe d’une «ambiguïté sur ses intentions» et met des restrictions à la mention de son propre programme d’armes nucléaires sous peine de sévères punitions.
Au cours des dernières décennies, tous les secrets du programme nucléaire israélien ont été rendus publics. Tous – à l’exception d’un seul : qui a financé le programme. Mais même ce dernier secret nucléaire d’Israël peut dorénavant être révélé. Le pays qui a financé l’armement nucléaire d’Israël avec une quasi-certitude est la République Fédérale d’Allemagne.
Que l’ancien Président d’Israël, Shimon Peres, l’ait à nouveau démenti récemment, n’a aucune importance. La coopération germano-israélienne dans la prolifération de la technologie des armes nucléaires est toujours du domaine du secret le plus strict. De plus, chaque dirigeant israélien applique la censure militaire concernant toute information sur les armes nucléaires.

Hans Rühle
Photo: picture alliance / ZB 
Hans Rühle considéré comme un des meilleurs experts nucléaires en Allemagne. 
De 1982 à 1988 il a été à la tête de la Planification du Ministère Fédéral de la Défense, et a occupé des postes de direction à l’OTAN. Il est colonel de réserve.

L’histoire nucléaire d’Israël a commencé en 1952 avec la fondation de la Commission à l’Energie Atomique israélienne. En juillet 1955, l’Etat Juif a signé un contrat proposé par les Etats-Unis d’acheter sous l’égide du programme «l’Atome pour la Paix», un petit réacteur de recherche destiné à des applications pacifiques. Mais dès ce moment, le Premier Ministre David Ben Gourion et le Directeur Général du Ministère de la Défense de l’époque, Shimon Peres, avaient d’autres idées derrière la tête.

En novembre 1956, Shimon Peres a demandé au Ministre de la Défense français, Maurice Bourgès-Maunoury : «Que diriez-vous si Israël créait son propre potentiel de dissuasion nucléaire ?» Un an plus tard, Shimon Peres signait avec des représentants du gouvernement socialiste de Guy Mollet trois accords secrets. (Note de l’éditeur : comme la France faisait partie de l’OTAN jusqu’en 1961, ces accords représentaient donc une violation de la charte de l’OTAN)
La France a fourni un réacteur à eau lourde de 24 mégawatts, Israël a emprunté 385 tonnes d’uranium naturel et la France a coopéré avec Israël dans la recherche et la fabrication d’armes nucléaires et a aidé le pays à construire une usine de retraitement et de séparation du plutonium.

Le programme nucléaire était soumis au secret le plus strict :
La construction du réacteur a commencé fin 1957 près de la ville de Dimona dans le Désert du Néguev. En 1964 c’était fait, et un an plus tard l’usine de retraitement était terminée. 
A la fin de 1966, les Israéliens avaient leur bombe atomique. 
  • Au début de la Guerre des Six Jours en 1967, Israël possédait deux têtes nucléaires opérationnelles, 
  • au début de la Guerre du Kippour en 1973, elle en possédait dix à vingt.

Bien sûr, tout cela avait été réalisé dans le plus grand secret. Mais en 1960, l’usine de Dimona a été repérée lors de vols de reconnaissance stratégique des Etats-Unis. De plus, le Président français Charles de Gaulle a demandé à Israël d’expliquer clairement et publiquement le caractère purement civil du système.
D’où en 1960, une déclaration appropriée de Ben Gourion : «Le réacteur est destiné uniquement à un usage non-militaire de l’énergie nucléaire. De plus, nous construisons dans les environs du réacteur un centre de recherche scientifique consacré à l’étude des zones désertiques».
Par ce mensonge éhonté, le gouvernement israélien était soumis à la pression publique de justifier la construction de Dimona. Mais l’apparente clarification n’a pas réussi à faire taire les craintes de l’opinion internationale sur sa véritable destination.

L’installation nucléaire de Dimona, Israël 
Photo: picture-alliance / dpa  
Malgré la défiance générale : la preuve directe de l’usage militaire de Dimona n’était pas disponible. Pour cette situation particulière, une structure avait été créée en 1957, responsable de la protection des secrets du programme nucléaire militaire – Lakam (un acronyme hébreu).
Pas même le service secret omniprésent, même en Allemagne, du Mossad ne fut informé de la structure de Lakam. Isser Harel, le directeur du Mossad de l’époque s’est plaint plus tard : «Lakam a été construit derrière mon dos et sans que j’en sois informé.» Mais Lakam était une réussite – jusqu’en 1986.

En octobre de cette année, le «Sunday Times» publia les déclarations de Mordechaï Vanunu,cet ingénieur israélien qui avait travaillé à Dimona de 1976 à 1985. Selon lui, Israël avait produit 40 kilos de plutonium, suffisamment pour fabriquer huit à dix bombes. Les déclarations de Vanunu étaient crédibles, surtout parce qu’il avait documenté le fonctionnement interne du système de Dimona, y compris le modèle d’une bombe à hydrogène à l’aide de nombreuses photographies.
C’est alors qu’il est apparu clairement que «Dimona» n’était pas seulement le nom d’un réacteur à eau lourde mais comprenait neuf autres bâtiments, dont l’un au moins de six étages avait été construit sous terre. C’est depuis le cœur de ce système que fut construite l’usine de retraitement pour la fabrication du plutonium.
Dimona était donc une usine complète de fabrication d’armes nucléaires. 
En se basant sur la présentation de Vanunu pour estimer la capacité de production de Dimona, Israël dispose maintenant d’au moins 200 têtes nucléaires stratégiques d’une puissance similaire à celle d’Hiroshima/Nagasaki (15 kilotonnes), ainsi que de charges nucléaires d’artillerie.
Nos frères galactiques nous affirment qu'il ne laisseront personne utiliser ces armes. Mai cela n'est pas une raison pour ne pas dénoncer

Comment le programme nucléaire a-t-il été financé ?
Une question à propos du programme nucléaire israélien n’a pas été posée après les révélations de Vanunu. Comment un pays comme Israël qui ne disposait à l’époque que d’un équipement sommaire avait-il pu financer un investissement tel que Dimona qui employait 2700 personnes.
La question n’a pas été posée parce que l’on considérait qu’on y avait répondu il y a longtemps. Le gouvernement Ben Gourion avait, au début des années 60, lorsque l’on s’était lancé officiellement dans le nucléaire civil avec le réacteur de Dimona, promis aux critiques que le financement serait assuré, non par le budget de l’état, mais par les contributions de donateurs internationaux.

La responsabilité en revenait à Shimon Peres : «Nous avons lancé une campagne de donations confidentielles qui rapporta plus de 40 millions de $, ce qui représentait la moitié du coût du réacteur, une somme considérable à l’époque.»
Cette déclaration de Shimon Peres ne constitue pas seulement la seule indication quantitative quant aux donateurs internationaux, mais pose également la question de savoir qui a payé l’autre moitié du réacteur. Et qui a payé pour la totalité du complexe de Dimona, qui comportait beaucoup plus que l’unique réacteur, et qui a dû coûter plusieurs fois le prix du réacteur ?
Jusqu’ici, il n’existait qu’une référence à un financement étranger spécifique du programme nucléaire israélien, et ce sont les 40 millions $ de Shimon Peres. A un moment, la question des relations germano-israéliennes a provoqué des remous.

Ben Gourion, au cours d’une discussion en aparté avec des éditeurs de journaux israéliens le 13 mars 1963, affirma qu’une confrontation avec le gouvernement Adenauer pourrait interférer avec le développement d’une dissuasion et que son importance pour la sécurité d’Israël et la prévention de futures guerres n’était pas surestimée. (Note de l’éditeur : quelques mois plus tard, le Président Kennedy, mis au courant de l’accord avec les Allemands et demandant qu’il y soit mis fin, fut assassiné**(il le fut pour empêcher de très nombreuses vérités qui dérangent) 
Quatre ans plus tard, Israël se lançait dans un demi-siècle de guerres continuelles.)

Deux milliards de marks de la part de l’Allemagne
Cette déclaration ne fut pas la seule, il écrivit ce qui suit à Ben Gourion : La République Fédérale d’Allemagne a financé, depuis 1961, le programme d’armes nucléaires israélien, déguisé sous forme de contribution «au développement du Néguev», un «cheval de bataille» que Ben Gourion utilisait depuis la fondation de l’Etat d’Israël. Mais comment cela a-t-il pu se produire?
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Premier Ministre israélien David Ben Gourion
avec le Chancelier allemand Konrad Adenauer
Photo: Getty Images 1960: Le Premier Ministre israélien David Ben Gourion avec le Chancelier allemand Konrad Adenauer, lors de discussions informelles à New York

Le 14 mars 1960, Adenauer et Ben Gourion se rencontrèrent à l’hôtel «Waldorf Astoria» de New-York. Les deux dirigeants se mirent d’accord sur le fait que la République Fédérale d’Allemagne accorderait à Israël un prêt de dix ans d’un montant total de 500 millions de $ - soit 2 milliards de marks de l’époque – pour le «développement du Néguev».

L’accord fut mis en place en toute discrétion. Ce n’était même pas un accord au sens strict et donc il ne nécessitait l’implication ni du Bundestag, ni du Cabinet pour «la relation d’affaire» top secrète – qui était le nom de code dans les archives du Ministère des Affaires Etrangères.
Comme Niels Hansen, ancien Secrétaire d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères récemment décédé, et longtemps ambassadeur allemand en Israël, l’a écrit dans son livre riche en enseignements : «Out of the shadows of disaster», en décembre 1961, un accord fut conclu entre le chargé d’affaire israélien, Félix Eliezer Shinnar et Rolf Lahr, Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères allemand.

En anglais

Les prêts aidés devaient être classés sous la rubrique «Promotion des pays en développement par le biais d’aides en capital». Le règlement devait intervenir par l’intermédiaire du Kreditanstalt für Wiederaufbau (FfW) (établissement de crédit pour la reconstruction). Le premier versement portait la dénomination : «projets industriels et d’infrastructure». Le taux d’intérêt net devait ressortir à une moyenne de 3,6%.
Ces conditions formelles correspondaient aux arrangements usuels pour les aides en capital pour les pays en développement ; mais la vraie mise en œuvre pour la «Relation d’Affaire» se déroulait selon d’autres «règles». Par conséquent, selon les termes d’un dirigeant allemand du KfW «à la différence d’autres domaines d’activité dans le financement du développement, l’usage des fonds israéliens n’a jamais fait l’objet de vérifications … et n’a jamais été discuté avec la Banque israélienne de Développement Industriel».
Bien que Shinnar indique qu’ils faisaient des «rapports à intervalles réguliers» au KfW sur l’usage des fonds, ce n’était apparemment qu’une pure formalité. 

En conséquence, les informations sur l’objet des prêts étaient du genre : 
  • «Développement du Néguev», 
  • «usine textile» 
  • «usine de dessalement à énergie nucléaire» 
qui servaient à dissimuler les installations de développement d’armes nucléaires avec la pleine complicité du gouvernement Adenauer. Tous ces projets étaient classés top secret. Le prêt devait demeurer secret.

Compte tenu de cet arrière-plan, il n’est pas étonnant que le KfW refuse jusqu’à ce jour de rendre publics les documents «top secret» relatifs aux paiements à Israël dans le contexte de la «Relation d’Affaire». Mais pour répondre à la question, ce qui est advenu des transferts n’a pas tellement d’importance. Comme Hansen l’a commenté sur la base des documents du Ministère des Affaires Etrangères, les paiements sous la rubrique «Relation d’Affaire» se sont poursuivis jusqu’en 1973.


Au total, plus de deux milliards de marks ont été versés. Les conditions de remboursement du prêt ont été révisées à plusieurs reprises au cours des années – la dernière fois en 1989 pour un délai de 30 ans à 2,0 % d’intérêt.
Comme le relatent Dan Raviv et Yossi Melman dans le livre «Espions contre Armageddon», citant le patron de Lakam, Blumberg :
Dès qu’il a fallu justifier les énormes excavations dans le Néguev pour construire une énorme usine textile imaginaire, il était absolument clair que la construction d’une usine de dessalement d’eau de mer en plein milieu du désert n’était pas vraiment destinée à tromper quiconque.

Franz Josef Strauss à la tête du prêt ?
L’Allemagne le prêteur, et Israël l’emprunteur, utilisaient la même couverture de la «relation d’affaire» et les mêmes utilisations – «Développement du Néguev», «usine textile», «dessalement».
L’argent allemand de «l’Opération Relation d’Affaire» du projet de Dimona, a servi au financement d’une usine d’armes nucléaires. Ce que cette usine a vraiment coûté – à part le montant réellement versé de deux milliards de marks – demeurera inconnu jusqu’à ce que le gouvernement français (qui a fourni des parties essentielles en particulier le réacteur et l’installation de retraitement) rende publiques les factures. 
A ce jour, en tout cas, tout indique que les prêts à la «relation d’affaire» ont suffi pour financer l’usine d’armes nucléaires. Mieux que cela. Etant donné les conditions financières extrêmement avantageuses de «l’Opération Relation d’Affaire» (la dernière échéance à 30 ans et 2% d’intérêt), non seulement le développement des armes nucléaires israéliennes a été financé par des crédits, mais le projet nucléaire dans son ensemble a été financé directement par l’Allemagne.

Selon Kurt Birrenbach, dès 1965, Israël a considéré le prêt comme une «aide» ou une «donation» basée sur le long terme à un taux d’intérêt extrêmement réduit. Le temps passant, toute la ligne de crédit a été convertie en euros et finalement annulée.
«L’Allemagne (…) a essayé d’aider Israël à se protéger contre les dangers de l’avenir» … Franz Josef Strauss, ancien Ministre de la Défense.
Une seule fois, un politicien allemand éminent a été directement associé au financement des armes nucléaires israéliennes. Dans un article du journal «Haaretz» du 19 janvier 1996, «la colonie allemande de Dimona» a été mentionnée dans un «roman israélien oublié» des années 60, truffé de pseudonymes pour les auteurs et les personnages, et qui est passé entre les mailles de la censure. 
Cependant, il n’est pas difficile de retrouver les noms. Le message principal consiste dans le fait que le Ministre allemand de la Défense Franz Joseph Strauss avait autorisé le paiement de 500 millions de marks pour financer le réacteur de Dimona. Pour cela, il avait vidé un fonds occulte du gouvernement allemand, qu’il a dû reconstituer par la suite. (Note de l’éditeur : un fonds occulte est typiquement un fonds utilisé pour payer l’argent de chantages ou dissimuler des crimes commis par des représentants de l’Etat.)

Il n’y a toujours pas de preuves à l’appui de ces affirmations. Il est probable que Strauss n’a pas seulement géré «l’aide militaire» allemande à Israël, mais qu’il a également été à l’origine du programme nucléaire illégal dissimulé, un programme qu’il aurait aidé à concevoir. Strauss rencontrait Shimon Peres plusieurs fois par an au cours des années 50 en Allemagne.  
Une remarquable transcription d’une conversation de décembre 1957 ayant eu lieu au domicile privé de Strauss à Rott am Inn, en compagnie de http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Dimona Peres et du journaliste allemand Rolf Vogel reproduit la teneur de cette réunion avec Strauss :
«L’Allemagne a fait le choix dans un sens profond, d’une restitution à Israël, c'est-à-dire, elle a essayé d’aider à protéger Israël contre les dangers de l’avenir.» Israël se pose comme victime...
Dans ce contexte on peut rajouter les remarques maintes fois répétées par Strauss qu’il y a des choses que vous ne révélez que dans le futur où elles pourront être discutées.
Avec la révélation de «l’Opération Relation d’Affaire», le dernier volet manquant dans le chapitre des relations germano-israéliennes est maintenant clos. Que cela ait été possible au cours de l’année marquant le 50ème anniversaire des relations diplomatiques n’est qu’une coïncidence, mais nous la saluons.
L’aide financière allemande au développement du potentiel nucléaire israélien a donné une garantie de survie à l’Etat Juif, qui est toute à l’honneur des initiateurs de «l’Opération Relation d’Affaire».

Postscriptum de l’éditeur :  l’article prend un tour étrange si l’on pense que nos alliés allemands semblent se vanter de la manière dont ils ont permis à Israël de violer des douzaines d’accords internationaux, et que l’Allemagne est en grossière violation du traité de non-prolifération nucléaire et de sa responsabilité de membre de l’OTAN.
Une chose est de financer en connaissance de cause un programme d’armes nucléaires illégales ou de fournir en connaissance de cause des sous-marins spécialement modifiés pour lancer des missiles nucléaires, ce qui représente une autre violation du traité de non-prolifération.
Mais l’Allemagne a également fourni des centrifugeuses à Israël, en utilisant des procédés métallurgiques non conçus en Allemagne, mais dérobés en espionnant un partenaire de l’OTAN.
Remarquez qu’en 1952, lorsque l’Allemagne a emprunté cette voie de la tromperie, elle était toujours une nation occupée et le resterait encore pendant trois ans. Ce qui a été présenté comme «culpabilité de guerre» pour l’holocauste est quelque chose de très différent. 

Wilhelm CANARIS
Pendant des années, Chris StoryBen Fulford**** et Michael Shrimpton nous ont parlé d’une organisation d’espionnage allemande appelée le DVD* (pour Deutscher Verteidigungsdienst).
d’après Michael Shrimpton (voir son livre : Spyhunter : The Secret Story of German Intelligence) ; le DVD a été fondé en 1943 par l’amiral Canaris*** (alors chef de l’Abwehr) pour garantir la survivance du Reich après la défaite et a toujours fonctionné comme superviseur des services allemands aussi bien de l’Est que de l’Ouest jusqu’à la réunification de l’Allemagne. Le chef de son service action (jusqu’à sa mort) n’était autre qu’OttoSkorzeny, le maître des «opérations spéciales» d’Hitler. Le siège du DVD se trouve à Dachau, dans la banlieue de Munich. (NdT,)

Si l’histoire ci-dessus ne ressemble pas à «des méchants sortis d’un James Bond» planifiant joyeusement un Armageddon nucléaire, alors rien n’y ressemble. Avec ce que nous avons maintenant prouvé sur le 11 septembre, l’idée que tant de gens étaient au courant qu’Israël était une puissance nucléaire, et savaient depuis le début que l’Allemagne était complice d’un chantage nucléaire impliquant l’Europe et le Moyen-Orient en utilisant Israël comme paravent …

Michael Shrimpton
Ce qu’expose cet article prouve que Shrimpton avait raison depuis le début, toute nation qui ferait cela (allusion à la tentative de chantage nucléaire lors des J.O. de Londres) chargerait certainement une arme nucléaire sur un petit sous-marin pour faire chanter le Royaume-Uni. Nous avons reçu de nombreuses confirmations de haut niveau à ce sujet. Tout d’abord, nous voulions que Shrimpton se taise à propos du DVD, car nous manquions de preuves sur l’existence de cette organisation.
Nous en avons maintenant la preuve sous nos yeux et il y a peu de liens qui restent à établir.

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*Assasinat de JFK
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*** amiral Canaris :
Tout en étant loyal à l'Allemagne, il rejette le nazisme et aurait réprouvé toutes les persécutions menées contre les différentes populations, sauvant notamment des Juifs en les envoyant en Espagne. D'après certaines sources, toutefois, il estime que les nécessités du contre-espionnage exigent le marquage des Juifs, et c'est lui qui serait à l'origine de l'obligation du port de l'étoile jaune.
Un film, des vidéos :
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George Taylor Fulford, le grand-père de Benjamin Fulford :
George Taylor Fulford (8 Août, 1852 - 15 Octobre, 1905) était un homme d'affaires et homme politique canadien.
Né à Brockville, Haut-Canada (aujourd'hui l'Ontario), dans une famille de loyalistes, il était le plus jeune fils de Hiram Fulford et Martha Harris.
En 1880, Fulford épouse Mary Wilder White (1856-1946), une mondaine du Wisconsin, et a trois enfants. Dorothy Marston (1881-1949), leur aîné, mariée à Arthur Charles Hardy, fils de l'ancien premier ministre de l'Ontario Arthur Sturgis Hardy, en 1901 lors d'une cérémonie à la Place Fulford, le domaine familial. Martha Harris (1883-1910) est mort jeune, en donnant naissance. L'héritier mâle tant attendu est arrivé beaucoup plus tard et après une fausse couche presque fatale, quand Mary Fulford avait 46 ans. George Taylor II (1902-1987), le père de Benjamin Fulford, était un homme politique lui-même (membre de la Chambre des communes du Canada) appartenant à la Place Fulford jusqu'à sa mort.

Fulford est allé au collège d'affaires à Belleville, en Ontario et en apprentissage avec son frère, William, qui était pharmacien d'officine à Brockville. Il a repris la modeste boutique d’apothicaire de son frère en 1874 et l’a finalement transformée en une société de médecine à succès.

Il a été élu au conseil de la ville en 1879 et a servi comme conseiller municipal pendant 12 termes. Il a intégré le Parti libéral du Canada et est devenu un ami de Sir-Wilfrid-Laurier. Il a été nommé au Sénat du Canada en 1900 représentant la division sénatoriale de Brockville, en Ontario. Il a servi jusqu'à sa mort en 1905.

George Taylor Fulford a été la première victime connue d'un accident de la route mortel provoqué au Canada. Le 8 Octobre 1905, il se trouvait dans un roadster ouverte avec chauffeur à Newton, Massachusetts, avec son partenaire d'affaires Willis T. Hanson, de Schenectady, NY, quand il a percuté le côté d'un tramway en traversant une intersection aveugle, qui a éjecté les trois occupants. Fulford mourut sept jours plus tard, à cinquante-trois ans. Sa veuve ne se remariera jamais. (WT Hanson, non gravement blessé, a assumé la gestion de l'entreprise canadienne et étrangère du Dr Williams Co., en plus de sa propre franchise US. Le chauffeur est mort d'un traumatisme crânien en Octobre)

Fulford était un philanthrope, faisant des dons considérables à des institutions comme le Brockville Rowing Club, l'Eglise méthodiste de Wall Street, l'Hôpital général de Brockville, et le YMCA; Dans son testament, il a laissé une grosse somme d'argent pour établir un foyer pour femmes indigentes.


Conspirationniste Benjamin Fulford, ancien journaliste pour le magazine Forbes au Japon, dit être le petit-fils de George et qu'il a été assassiné dans un complot ourdi par la famille Rockefeller (qui a fait des millions avec la Standard Oil) parce qu'il allait financer Nikola Tesla dans ses recherches sur l'énergie libre. Selon Benjamin Fulford, le pilote aurait causé la collision fatale (mais lui-même aurait survécu). Au moment de sa mort, il était le plus grand actionnaire de General Electric et envisage l'achat d'une société appelée General Motors.
En Janvier 1887, GT Fulford Fulford & Co. dans le comté de Leeds, sont enregistrés comme fournisseur et fabricant de médicaments brevetés.
La vente de ses pilules vont faire de lui un milliardaire ? Ces pilules roses ont ​​été commercialisés dans 87 pays à travers le monde, y compris le Canada, la Grande-Bretagne, France, Belgique, Afrique du Sud, Singapour, l'Australie et la Chine. Fulford était un innovateur. Il s’est fortement appuyé sur des témoignages, rédigés par des clients, de guérisons miraculeuses.
……Les pilules roses du Dr William ont été vendus au Canada pour cinquante cents par boîte, ou 2,50 $ pour six boîtes. Essentiellement, il s’agissait d’un supplément de fer, contenant surtout du sucre, de l'amidon et un sulfate de fer. La publicité bien étudiée pour ce produit a un gros impact, à une époque où l'anémie est répandue.

Après la mort de Fulford, GT Fulford & Co. a été géré par différents associés, et mis sous séquestre en 1989. C’est un exemple révélateur de l’entrepreneur à succès, et illustre la rentabilité des médicaments brevetés au cours de cette période.

Les Fulford, de plus en plus plus riches, avaient un manoir construit pour eux à Brockville, en Ontario, sur la rive du fleuve Saint-Laurent où se trouvaient plusieurs autres belles demeures, dont beaucoup ont été détenues par d'autres riches hommes d'affaires. En 1898, Fulford commande la construction de ce manoir, connu comme la Place Fulford, qui sera construit sur la route du Roi, sur la bordure orientale de Brockville. L’architecte A.W. Fuller d'Albany, New York, conçut « Place Fulford » et il a été richement décoré dans le style Beaux-Arts. Il a été terminé en 1901, et a eu 35 chambres pour un total de 20 000 pieds carrés. Depuis Fulford était un personnage important à la fois dans le monde politique et le monde des affaires, les receptions étaient l'une des principales fonctions de « Place Fulford ». La maison contient donc un grand hall, une salle à manger pour accueillir plus de cinquante personnes, une véranda spacieuse, et un salon de style rococo pour les dames et un fumoir mauresque adjacente à une salle de billard pour les messieurs.

Les motifs de la « Place Fulford » ont été conçus par les frères Olmsted, et le jardin à l'italienne récemment restauré est un exemple rare et important d'un jardin Olmsted.
La propriété a été réduit à trois de ses originaux 10 acres (40 000 m2) lorsque George Taylor Fulford II a été contraint de vendre une partie de ses biens afin de permettre l'entretien de la maison. Il est resté propriétaire de la Place Fulford jusqu'à sa mort, légué à la Fondation du patrimoine ontarien (maintenant Fiducie du patrimoine ontarien). Tous ses contenus originaux ont ensuite été donnés par sa veuve et son fils, George Taylor Fulford III. La Fiducie a restauré le manoir, et l’a ouvert au public comme musée en 1993. Le manoir richement meublé est un lieu historique national, et est une attraction touristique majeure dans la région de Brockville.
En 1904, Fulford a acheté un yacht à vapeur de 138 pieds (42 m) de long. D'abord nommé Le Cangarda, il le rebaptisé Le Magedoma du nom de ses enfants (Mary, George, Dorothy, Martha). Ils recevaient de nombreux invités sur ce bateau, dont plusieurs premiers ministres du Canada et, en 1927, le prince de Galles, le duc de Kent, et le Premier ministre britannique. Les Fulford ont prêté le Magedoma à la Marine canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale II comme navire de formation dans le Saint-Laurent. Il a été restitué en 1947 gravement endommagé. Ils ont vendu le bateau peu après, et il a changé de mains plusieurs fois depuis, et il est en cours de restauration.
Ici en anglais : 
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NETANYAHU - Anciens articles : 


26/02 - CABALE DES JUIFS AMÉRICAINS CONTRE NETANYAHOU.

05/03 - NETANYAHU DÉFIE OBAMA DEVANT LE CONGRÈS AMÉRICAIN.

09/03 - LA FIN DE NETANYAHOU PAR VETERAN TODAY.

10/03 - DES DIZAINES DE MILLIERS D’ISRAÉLIENS ANTI-NETANYAHU À TEL-AVIV.

19/03 - CARICATURE DE NETANYAHU
EN KAMIKAZE DU 11 SEPTEMBRE.

30/03 - BENYAMIN NETANYAHOU:
CET HOMME EST DANGEREUX!